Depuis plusieurs années, l’IAE Lyon propose le Projet Voltaire à ses étudiants en licences professionnelles. « La certification Voltaire compte dans la validation du diplôme, au même titre qu’un autre examen. » Aurélien Soustre, responsable pédagogique. Enseignement Supérieur Pouvez-vous nous parler de l’IAE ? L’école de management de l’université de Lyon est ancrée au sein de l’université Jean-Moulin Lyon 3. Elle rassemble aujourd’hui 8 000 étudiants, 165 enseignants-chercheurs et une centaine de personnels administratifs. Les formations vont du niveau bac + 1 au niveau bac + 8. J’ajoute que l’IAE de Lyon est une institution historique, puisqu’elle a été créée en 1956 au sein de l’université de droit de Lyon. L’IAE vit aujourd’hui en autonomie au sein de l’université Jean-Moulin Lyon 3. Quelles sont les missions de l’IEA ? L’IAE forme à l’ensemble des sciences de gestion et de management : la finance, le marketing, les ressources humaines, la comptabilité, l’audit… Nos étudiants peuvent choisir la formation initiale, l’apprentissage ou l’alternance. L’IEA propose également des formations continues pour adultes. Et vous proposez le Projet Voltaire à vos étudiants… Tout à fait. Le Projet Voltaire a été inclus au sein de certaines de nos formations, à l’appréciation de nos responsables de formation. Ainsi, depuis plusieurs années, le Projet Voltaire est proposé au sein de deux licences professionnelles que je qualifierais d’historiques : Chargé d’affaires en bâtiment et Commerce en banque-assurance. Depuis cette rentrée, le Projet Voltaire est proposé au sein de deux autres licences professionnelles : Commerce en « B to B » des produits de l’industrie, et Conception et management en éclairage. Pourquoi fait-on appel aux services du Projet Voltaire dans une institution comme la vôtre ? Nos licences professionnelles sont accessibles après la validation d’un bac + 2. Nous accueillons donc un public très hétérogène. Or, la capacité à communiquer est essentielle dans ces formations, qui préparent à des fonctions commerciales. C’est ce qui nous a incités à proposer le Projet Voltaire à nos étudiants. Ils doivent impérativement maîtriser les postures de la communication orale et l’orthographe. Nous souhaitons donner à nos étudiants les moyens d’arriver à un niveau satisfaisant sur ces points. Vers quel module vous êtes-vous orientés ? Pour l’heure, nous nous servons du module Orthographe, car c’est à l’écrit que les difficultés sont les plus prégnantes. De surcroît, de nombreux étudiants de l’IAE sont en alternance, donc déjà en situation professionnelle… avec des attentes placées en eux ! De bonnes capacités à l’écrit renforcent leur crédibilité professionnelle. Comment organisez-vous les révisions en français ? Nos étudiants peuvent être en totale autonomie quand ils révisent avec le module du Projet Voltaire. Ils peuvent également bénéficier de l’accompagnement spécifique d’un enseignant. Cela donne lieu à une certification à la fin de l’année. Celle-ci est comptabilisée dans l’obtention du diplôme comme un examen à part entière. Nos étudiants passent la certification dans les locaux de l’université, comme un examen traditionnel. Ils révisent souvent de leur côté, mais nous pouvons mettre des salles à leur disposition si nécessaire. Cela leur permet de travailler à plusieurs et de créer une certaine émulation. Envisagez-vous d’utiliser d’autres services du Projet Voltaire ? Ce que nous envisageons surtout, c’est une possible généralisation du module Orthographe à l’ensemble de nos licences professionnelles. L’orthographe fait partie des éléments fondamentaux de la communication. Il contribue à la crédibilité du professionnel de demain, d’où l’intérêt pour nous d’engager le professionnel sur cette voie.